Consommation canadienne de viande par habitant

De 2019 à 2020, les Canadiens ont diminué leur consommation de viande de 3,7 % pour un total de 95,9 kg par habitant en poids éviscéré. La consommation de viande avait dépassé les 99 kg les 2 années précédentes. Ce renversement de tendance est largement attribuable aux changements dans les habitudes de consommation causés par la pandémie, la fermeture des restaurants et services alimentaires et le confinement à domicile. En 2020, la consommation de poulet a diminué de 1,9 % pour atteindre 34,4 kg (éviscérés) et celle de dindon, à 3,8 kg, a diminué de 3,6 %.

Les données de 2021 n’étaient pas disponibles au moment de publier.

Répartition de la consommation de viande en 2020 (kg par habitant)

* La catégorie « Autre » regroupe la poule, le veau, l’agneau et le mouton. Source : Statistique Canada

Poulet

Portrait économique

Faits saillants de la production de poulet au Québec

472,3 Mkg vifs

Production annuelle totale*

26,4%

Pourcentage de la production canadienne

1,797 $/kg

Prix moyen payé aux producteurs (catégorie de référence)

750 M$

Recettes monétaires agricoles en 2020

9,38 $/kg

Prix moyen au détail

65,6 Mkg pour
615,8 M$

Ventes au détail

25 193 emplois en
2019

Contribution à l’emploi

34,4 kg

Consommation par habitant en 2020

* Pour l’ensemble de 2021, sans égard à la période de production.
Données de 2021, sauf indications contraires.
Sources : EVQ, PPC, Nielsen et Statistique Canada

Production de poulet​

La production québécoise de poulet a atteint 472,3 Mkg pendant l’année civile 2021, en croissance de 4,3 % (+19,3 Mkg) par rapport à 2020. Il s’agit d’une lente reprise de la croissance après le bouleversement du marché causé par la pandémie en 2020. On se rappelle que la production avait alors reculé de 4 % (-18,8 Mkg) par rapport à 2019. Le Québec a produit 26,4 % de la production totale canadienne qui s’est chiffrée à 1 787 Mkg poids vif en 2021.

Production annuelle de poulet au Québec, 2010 à 2021

Source : PPC

Performance de la production par rapport à l’allocation​

Pour les périodes A167 à A173, qui s’étendent du 20 décembre 2020 au 15 janvier 2022, le Québec a produit 98,4 % de son droit à produire. Ce taux d’utilisation de l’allocation de production est inférieur à la moyenne canadienne qui s’est chiffrée à 99,5 %. En effet, la performance de la province a été fortement affectée par les problèmes du secteur de l’abattage, notamment par la grève des employés de l’usine d’Exceldor à Saint-Anselme. Rappelons-nous que la grève a durée 5 semaines en mai et juin 2021, affectant ainsi la production des périodes A169 et A170. Les retards d’abattage accumulés se sont poursuivis tout l’automne, engendrant une augmentation du poids des oiseaux et un déséquilibre entre l’allocation attribuée à la province et la production réelle.

Cette sous-performance pour les périodes A167 à A173 a privé le Québec d’une production de 7,9 Mkg d’une valeur de 14,5 M$. La province n’a pas su profiter au maximum de la reprise de la consommation qui avait été affectée par la pandémie en 2020. Ces 7,9 Mkg représentent 33 % de la croissance annuelle qui a été octroyée à la province par rapport à l’année précédente.

Ce déséquilibre entre l’allocation et la production vécu en 2021 a démontré la nécessité, pour l’ensemble des maillons de la filière, de disposer d’un plan de contingence qui pourra garantir le respect des obligations de chacun. Il est essentiel de se rappeler que les allocations canadiennes de poulet sont établies pour rencontrer les besoins du marché domestique pour des périodes de 8 semaines. Lorsque la production n’est pas en adéquation avec l’allocation, la filière s’expose à des excès ou des pénuries sur le marché.

Performance de la production au Québec et au Canada, périodes A167 à A173

Sources : EVQ et PPC

Inventaires de poulet au Canada​

La moyenne mensuelle des inventaires canadiens s’est chiffrée à 45,7 Mkg durant l’année 2021. Ce volume, qui exclut les catégories Cuisses et Divers, équivaut à 12,7 jours de production mensuelle moyenne. Cela veut dire que les inventaires ont diminué d’un peu plus d’une demi-journée de production en comparaison aux 13,3 jours de production constatés en 2020 avec un inventaire moyen de 46,0 Mkg.

Moyenne mensuelle des inventaires canadiens, 2020-2021

Sources : AAC et PPC

Prix du poulet vif aux producteurs du Québec

Le prix moyen du poulet vif de la catégorie de référence s’est chiffré à 1,797 $/kg en 2021, en hausse de 13,4 % (+21,3 ¢) par rapport à 2020. Ce niveau de prix sans précédent s’explique principalement par le coût de la moulée qui est resté élevé toute l’année. En effet, le prix moyen de la moulée en Ontario s’est chiffré à 512 $/tonne en 2021, pour une hausse de 22 % (+91 $/tonne) sur 2020.

Prix aux producteurs du Québec, 2020-2021 ($/kg)

Source : EVQ

Prix de la moulée en Ontario, 2020-2021 ($/tonne)

Source : Chicken Farmers of Ontario

Ventes au détail

Les ventes de poulet dans les supermarchés du Québec ont atteint 65 Mkg en 2021, en baisse de 5 % par rapport à 2020. Il faut se rappeler qu’en 2020, les ventes en supermarché ont bondi à cause du confinement et la fermeture des restaurants qui ont forcé les consommateurs à cuisiner à la maison. Au Québec, les recettes des détaillants ont diminué de 3,4 M$ pour s’établir à 615,8 M$, malgré une augmentation du prix moyen de 0,40 $/kg. On comprend donc que la baisse du volume des ventes n’a pas été compensée par la hausse du prix moyen. D’après les données de Nielsen, le volume de poulet vendu au Québec correspond à 23 % des 285,9 Mkg vendus au Canada. Les données excluent les ventes aux magasins spécialisés, les épiceries ethniques et les clubs entrepôt comme Costco.

Ventes de poulet au détail
au Québec, 2019 à 2021

Source : Nielsen

Ventes de poulet au détail
au Canada, 2019 à 2021

Source : Nielsen

Rapport d'activités des Producteurs de poulet du Canada

Une production encore sous le signe de la pandémie

Selon un rapport émis par les Producteurs de poulet du Canada (PPC), en règle générale, l’allocation nationale domestique de poulet s’est accrue de 1,6 % par rapport à la base nationale pour l’année 2021. C’est un résultat en dessous des attentes de la filière qui ciblait plutôt une croissance de 2 %. Or, des bouleversements liés à la pandémie ont démontré l’importance de demeurer prudent pour fixer l’allocation.

En fait, les Producteurs de poulet du Canada se sont rencontrés à 9 reprises pour fixer l’allocation des 6 périodes de l’année 2021. En temps normal, 3 rencontres suffisent.

Un travail de sensibilisation étoffé malgré le contexte changeant

Le travail de sensibilisation et l’avancement des activités de lobbying auprès du gouvernement fédéral ont suivi leur cours malgré la pandémie et les élections.

La Chambre des Communes a été occupée par plusieurs projets de loi, des initiatives parlementaires qui soutiennent l’agriculture canadienne :

  • Projet de loi C-205, Loi modifiant la Loi sur la santé des animaux.
  • Projet de loi C-206, Loi modifiant la Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre.
  • Le projet de loi C-208, Loi modifiant la Loi de l’impôt sur le revenu qui a reçu la sanction royale, ce qui officialise son entrée.
  • Projet de loi C-216, Loi modifiant la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement.

 

L’élection de 2021 a été le moment où les PPC ont déployé leur programme Remercier un agriculteur. Cette campagne s’appuyait sur un sondage sur les intentions de vote des Canadiens et débouchait sur une campagne publicitaire ciblée.

Les PPC ont poursuivi leur travail dans le cadre du Programme des jeunes agriculteurs. Les jeunes éleveurs ont été présents sur les médias sociaux, lors d’événements tels que la journée de lobbying et la réunion d’été des PPC, les essais olympiques de natation au Canada et le Forum canadien des jeunes agriculteurs.

Programme d’investissement à la ferme pour la volaille et les œufs

Lorsque l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) a été signé le 8 mars 2018, les Producteurs de poulet du Canada ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour assurer le soutien complet et équitable promis par le gouvernement. Finalement, en novembre 2020, le gouvernement a annoncé qu’il mettrait en place des programmes d’investissement pour les secteurs canadiens de la volaille et des œufs.

Le Programme d’investissement à la ferme pour la volaille et les œufs (PIFVO) offre 347,3 millions de dollars aux producteurs de poulet sur l’ensemble du territoire canadien jusqu’en mars 2030, pour compenser les investissements admissibles effectués dans leurs exploitations. Les producteurs peuvent accéder à ce financement pour accroître leur efficacité ou leur productivité, améliorer la sécurité et la biosécurité alimentaires dans leurs exploitations agricoles, améliorer la durabilité environnementale ou respecter les préférences des consommateurs.

Maintenant que les éleveurs ont obtenu le financement pour compenser les pertes découlant du PTPGP, les PPC collaborent avec les représentants du gouvernement afin d’obtenir des mesures de soutien en vertu de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM). Les PPC pensent que ces programmes constituent des outils importants qui aident les producteurs de poulet à relever leurs défis et à améliorer leurs opérations.

Élevé par un producteur canadien

Le Programme de salubrité des aliments à la ferme (PSAF) fait partie intégrante de la marque Élevé par un agriculteur canadien. Ce programme encadre l’élevage selon les normes de soins, de qualité et de durabilité les plus élevées. Plus que jamais, les consommateurs veulent savoir d’où viennent leurs aliments et comment ils sont élevés ou cultivés.

Selon des études marketing récentes :

  • 87 % des acheteurs canadiens pensent qu’il est important que le poulet qu’ils achètent soit élevé au Canada.
  • 88 % des Canadiens seraient plus enclins à acheter du poulet s’il y avait une étiquette indiquant que leur poulet est élevé au Canada.
  • 77 % des Canadiens feraient confiance à une étiquette de poulet d’élevage canadien si elle provenait directement d’un groupe d’agriculteurs plutôt que d’un fabricant ou d’un détaillant.

 

En 2021, les PPC ont réalisé une mise à jour du manuel PSA, les lignes directrices des auditeurs ont été révisées, leur formation a été achevée, et de nouveaux formulaires d’enregistrement ont été créés.

Il s’agissait de la première mise à jour majeure du manuel PSAF depuis 2014. Pour consulter le nouveau manuel, visitez : producteursdepoulet.ca/manuel-psaf/

Développement durable

Une coalition privée-publique de trente-quatre partenaires a publié l’analyse de rentabilisation pour l’établissement de l’indice national de la performance agroalimentaire afin d’affirmer le leadership agroalimentaire du Canada dans un monde alimentaire plus exigeant.

L’indice national proposé fournira le cadre nécessaire pour démontrer le rôle du secteur agroalimentaire canadien dans la lutte contre les changements climatiques et pour l’amélioration de la sécurité alimentaire. L’intention est de publier l’indice d’ici la fin de 2022.

Dindon

Portrait économique

35,82 Mkg vifs

Production annuelle totale

22,6%

Pourcentage allocation canadienne 2021/2022

2,110 $/kg

Prix moyen payé aux producteurs (femelle à griller)

2,243 $/kg

Prix moyen payé aux producteurs (mâle)

5,66 $/kg

Prix moyen payé au détail

5,03 Mkg pour
36,80 M$

Ventes au détail

3 448 emplois en
2019

Contribution à l’emploi

76,3 M$

Recettes monétaires agricoles en 2020

Données de 2021, sauf indications contraires.
Sources: EVQ, EDC, Nielsen et Statistique Canada

Production de dindon

La production québécoise de dindon a atteint 35,8 Mkg pendant l’année civile 2021. Cela représente une baisse de 11,3 % (-4,6 Mkg) par rapport à l’année 2020. Le Canada a aussi enregistré un recul de la production en 2021, accusant une baisse de 8,8 Mkg pour atteindre 182,6 Mkg. Le Québec a produit 19,6 % de la production canadienne destinée au marché domestique et à l’exportation. Un peu plus de la moitié (54 %) de la production québécoise a été consacrée à l’élevage du dindon lourd contre 45 % consacrés au dindon léger. Les dindons légers prennent plus de place dans l’ensemble des dindonnières québécoises puisque cette répartition était de 61% et 37 % respectivement en 2019.

Production annuelle Québec

En milliers de kg poids vif

Source: EDC

Performance de la production par rapport à l’allocation

Pour la période réglementaire 2020-2021, la production québécoise de dindon a atteint 99,8 % de son droit à produire. C’est la meilleure performance depuis plus de 5 périodes réglementaires.

Performance de la production au Québec et au Canada

Sources : EDC et EVQ

Allocation pour la période 2021-2022

Pour la période 2021-2022 ayant débuté le 25 avril 2021, le Québec a connu une hausse de son allocation domestique de 3,5 Mkg poids vif (+10,1 %). Cette augmentation a été appliquée à 77 % au quota de dindon léger, reflétant la vigueur du marché du dindon entier et la très lente reprise du marché de la poitrine désossée.

Conversions pour la période 2021-2022

Afin de répondre aux besoins du marché pour le dindon léger et lourd et d’uniformiser le niveau de production par m2 de quota de dindon léger et de quota de dindon lourd, le Règlement sur la production et la mise en marché du dindon permet aux EVQ de procéder à la conversion de quota. Pour la période 2021-2022, les conditions prévues au Règlement n’étaient pas réunies pour effectuer la conversion de quota.

Après la 2e décision d’établissement de l’allocation des EDC pour la période 2021-2022, en juillet 2021, la production par m2 de quota léger s’est établie à 61,28 kg/m2 et de quota lourd à 59,20 kg/m2. Par conséquent, le pourcentage d’utilisation du m2 de quota léger était de 239,37 %, tandis que celui du quota lourd était de 154,98 %. Ces chiffres sont en hausse par rapport à la période réglementaire précédente à cause de l’augmentation de l’allocation.

Inventaires de dindon au Canada

La baisse nationale de la production s’est reflétée dans les inventaires canadiens de dindon. Depuis plus d’un an, ils se maintiennent au plus bas niveau des 5 dernières années. En effet, les inventaires totaux ont maintenu une différence moyenne de 29 % (-10 Mkg) de janvier à septembre 2021, par rapport aux inventaires en 2020. L’écart a diminué pour l’Action de grâce et la période des fêtes. Au 1er janvier 2022, les inventaires s’élevaient à 9,1 Mkg, en baisse de 23 % (-2,8 Mkg) par rapport à la même date en 2021.

Inventaires de dindon au Canada (en Mkg)

Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada

La part des inventaires de dindons entiers de moins de 9 kg a augmenté de 8 % sur un an, tandis que la part des inventaires de dindons entiers de plus de 9 kg et de viande de poitrine a diminué de 7 % et 14 % respectivement. Toujours au 1er janvier 2022, les inventaires des entrepôts frigorifiques au Canada étaient constitués principalement de dindons entiers de moins de 9 kg (33 %), de poitrines désossées sans peau (9 %), de morceaux (29 %), de dindons transformés (11 %) et de dindons entiers de plus de 9 kg (2 %).

Composition des inventaires

Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada

Prix du dindon vif aux producteurs du Québec

Prix payé aux producteurs en 2021

Le prix moyen de la femelle légère s’est chiffré à 2,110 $/kg en 2021, en hausse de 12,4 % (+23,2 ¢/kg) par rapport à 2020, tandis que le prix du mâle a été en moyenne de 2,243 $/kg, soit 13,9 % (+27,3 ¢/kg) plus élevé que l’année précédente.

Ce niveau de prix s’explique principalement par la hausse du prix de la moulée encaissée par les éleveurs depuis la fin de l’été 2020. Le prix moyen de la moulée en Ontario, toutes catégories confondues, s’est chiffré à 571,40 $/tonne en 2021, pour une hausse de 23,5 % (+109 $/tonne) par rapport à l’année précédente.

Femelle légère, 2020-2021 ($/kg)

Source : EVQ

Mâle, 2020-2021 ($/kg)

Source : EVQ

Ventes au détail

Hausse des ventes au détail

Au Québec, les ventes de dindon en supermarché ont atteint 5,03 Mkg en 2021, en baisse de 29 % par rapport à l’année 2020. Malgré cette diminution de 2,1 Mkg, ces ventes de dindon ont engendré des recettes de 36,8 M$, en baisse de 8,4 %. Rappelons qu’en 2020, les ventes de dindon à l’épicerie ont bondi à cause du confinement et des promotions agressives planifiées juste au début de la pandémie. Le bas niveau des inventaires a engendré une faible disponibilité du produit en magasin tout au long de 2021.

Dans l’ensemble canadien, les ventes ont diminué de 14,2 % (-8,06 Mkg) pour atteindre 48,6 Mkg. Ainsi, les ventes de dindon à l’épicerie ont engendré des recettes de 304,78 M$.

Ventes au détail de dindon au Québec, 2019 à 2021

Source : Nielsen

Ventes au détail de dindon au Canada, 2019 à 2021

Source : Nielsen

Rapport d’activités des Éleveurs de dindon du Canada

L’année 2021 : encore sous l’effet de la COVID-19

La production et les décisions prises pour déterminer l’allocation canadienne de dindon durant l’année ont encore été grandement dictées par la pandémie et ses conséquences sur toute la chaîne d’approvisionnement.

Dans ce contexte invitant à la prudence, les Éleveurs de dindons du Canada (EDC) ont décidé, à 3 reprises, d’augmenter l’allocation durant l’année pour les périodes 2021/2022 et 2022/2023. Or, en 2020/2021, malgré des signaux du marché qui démontraient le besoin de récupérer la baisse de production liée à la COVID-19, des retards dans l’augmentation de l’allocation ont eu pour conséquences le maintien d’un inventaire très bas tout au cours de l’année. En somme, ce sera durant les premiers mois de l’année 2022 que les augmentations finalement adoptées seront visibles sur le marché.

Quant aux travaux de révision de la Politique d’allocation commerciale nationale, ils ont été moins intenses en 2021 qu’en 2020. Les réunions virtuelles ont montré leurs limites. À la ferme, la série d’audits effectués en 2020 par une tierce partie a confirmé que le Programme de soins des troupeaux est appliqué de façon efficace et continue. Les auditeurs ont souligné que les mesures de protection des animaux étaient appliquées de manière cohérente.

Relations gouvernementales : le lobbying des EDC

Les élections fédérales en 2021 ont été marquantes dans la stratégie de relations gouvernementales de l’Office national. Les EDC, en collaboration avec le GO4 national, ont envoyé à tous les partis politiques une liste de « demandes pour les élections fédérales » et ont eu une rencontre virtuelle avec leurs représentants ou porte-parole pour l’agriculture. Le GO4 a également fait parvenir des questionnaires aux partis politiques afin de se renseigner sur leur position par rapport à la gestion de l’offre, tandis que le GO5 a participé à d’autres efforts de défense des intérêts des éleveurs. Les Offices nationaux ont soumis des questions sur la gestion de l’offre au débat national des dirigeants et au débat des dirigeants de la Fédération canadienne de l’agriculture (FCA).

Les EDC ont suivi de près 2 projets de loi dont le processus législatif a finalement été suspendu par les élections. Le projet de loi C-205 doit modifier la Loi sur la santé des animaux afin d’ériger en infraction le fait de pénétrer illégalement dans une exploitation agricole et de potentiellement enfreindre les protocoles de biosécurité et exposer les animaux à des maladies ou tout autre risque. Ce projet de loi déposé par le député John Barlow (Foothills, en Alberta) contribue à prévenir les intrusions sur les propriétés agricoles. Les EDC ont soumis un mémoire en appui au projet de loi C-205 en plus de se présenter en virtuel devant le comité. Darren Ference, président des EDC, a pris la parole devant le comité.

Le projet de loi C-216 doit modifier la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement afin que les élus ne puissent pas donner accès au système canadien de gestion de l’offre lors de négociations liées à de nouveaux accords commerciaux. Présenté par le député Louis Plamondon, il a été renvoyé au Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes. Les EDC ont déposé un mémoire auprès du Comité permanent du commerce international afin de soutenir le projet de loi C-216 en détaillant l’importance de la gestion de l’offre.

Les EDC ont poursuivi leur participation à une coalition sectorielle d’organisations agricoles nationales qui veillent à ce que le secteur de l’agriculture puisse s’exprimer lors de l’élaboration de la politique de tarification du carbone. L’Office national a salué ses rencontres avec le personnel du bureau des ministres Maryam Monsef, Mary Ng, Jonathan Wilkinson et Mélanie Joly.

En ce qui concerne le commerce international, les EDC ont continué de surveiller l’évolution des processus de ratification de l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), notamment par le Chili, pays qui pourrait devenir exportateur de dindons sur le marché canadien. Pour le moment, le Chili n’a pas encore ratifié le PTPGP.

Campagne nationale de promotion

La campagne Pensez dindon a continué de progresser ce qui a permis de faire connaître davantage le dindon aux consommateurs, partout au Canada. En règle générale, le message et l’approche de la campagne sont demeurés sensibles aux effets de la COVID-19 en faisant preuve d’empathie tout au long de l’année.

Parmi les initiatives de la campagne nationale, Pensez Dindon a collaboré avec Subway à l’occasion du lancement des sandwichs de format collation Régalo durant la période de Pâques. Pour l’Action de grâce, l’équipe de Pensez dindon s’est associé avec la célèbre chef Lynn Crawford qui a élaboré 3 menus uniques. L’utilisation de TikTok a permis de rejoindre un public plus jeune.